L’expérience employé
Le guide complet des voyages d’affaires de 2025 : tendances, enjeux et solutions
En 2025, le business travel retrouve toute sa place dans la stratégie des entreprises. Selon Business Insider¹, les réservations de vols pour les voyages d’affaires ont progressé de 10 % cette année, tandis que les nuitées liées aux conférences ont bondi de 25 %. Une reprise soutenue qui confirme l’importance du déplacement professionnel comme levier de performance, de relation et de développement commercial.
Dans le même temps, les acteurs du secteur observent une transformation profonde des pratiques. Les voyages d’affaires en 2025 ne ressemblent plus à ceux d’hier : ils s’inscrivent désormais dans une logique d’expérience collaborateur, de responsabilité environnementale et d’efficacité budgétaire. Le bleisure, la digitalisation et l’automatisation redéfinissent les priorités des directions financières, RH et travel management.
SAP Concur vous propose un panorama complet des nouvelles tendances du business travel management, des enjeux de conformité et de durabilité, ainsi que des solutions qui permettent d’optimiser la gestion des déplacements professionnels tout en conciliant performance, sécurité et satisfaction des voyageurs.
Qu’est-ce qu’un voyage d’affaires en 2025 ?
Les voyages d’affaires s’inscrivent désormais dans une approche beaucoup plus large : celle d’une expérience connectée, durable et centrée sur le collaborateur. Les entreprises cherchent à concilier performance économique, attractivité RH et responsabilité environnementale, tandis que les voyageurs aspirent à davantage de flexibilité, de confort et de sens dans leurs déplacements.
Définition et évolution du concept
Un voyage d’affaires reste un déplacement effectué dans un but professionnel (client, salon, formation, négociation, etc.). Mais en 2025, il n’est plus seulement un coût à maîtriser : c’est un levier de performance, de relation, de marque employeur et souvent de synergies avec le temps libre.
Depuis plusieurs années, les entreprises observent un retour croissant aux déplacements, mais dans un contexte plus exigeant : les voyageurs attendent plus de flexibilité, d’options numériques, de choix responsables. Le modèle “voyage + réunion” s’enrichit de nouvelles composantes, redéfinissant ce qui compte dans un déplacement professionnel.
Bleisure, MICE et tourisme d’affaires
Le bleisure (contraction de business et leisure) désigne la pratique consistant à prolonger un déplacement professionnel pour y intégrer une dimension personnelle ou touristique. Concrètement, un collaborateur peut rester un ou deux jours supplémentaires sur place pour visiter la ville, retrouver des proches ou simplement se reposer avant son retour. Longtemps perçu comme une exception ou un avantage réservé à certains postes, le bleisure est désormais une tendance structurelle du business travel. Il faut dire que 89 % des professionnels souhaitent profiter pleinement de leur temps libre durant leur voyage d’affaires, en allongeant la durée de séjour.
Pour les entreprises, cette évolution soulève plusieurs enjeux. D’un côté, le bleisure améliore la satisfaction et la fidélisation des collaborateurs, en contribuant à l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. De l’autre, il exige une adaptation de la politique de voyage d'affaires, notamment sur les questions d’assurance, de sécurité et de couverture des frais. Les organisations les plus matures choisissent d’encadrer ces pratiques sans les interdire, en définissant clairement les limites entre les coûts professionnels pris en charge et les dépenses personnelles.
Parallèlement, le segment MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions) reste un pilier structurant des voyages d’affaires, surtout pour les grandes entreprises. Les événements hybrides ou hybrides présences/digital participent aussi à redessiner les contours du tourisme d’affaires, avec des modalités plus flexibles.
Tendances clés du business travel 2025
Après plusieurs années d’adaptation, le secteur entre dans une phase de consolidation où la technologie, la durabilité et l’expérience utilisateur redéfinissent les priorités. Les entreprises ne se contentent plus de relancer leurs programmes de voyages d’affaires 2025 : elles cherchent à les rendre plus intelligents, plus responsables et plus mesurables.
IA, automatisation et durabilité
L’IA et l’automatisation deviennent des composantes centrales du business travel management. Les outils basés sur l’IA assistent dans la planification des itinéraires, la prédiction des coûts, les recommandations de prestataires ou la détection d’anomalies de budget. Ce niveau d’automatisation offre aux entreprises une efficacité accrue et une meilleure maîtrise opérationnelle.
La durabilité s’impose comme un impératif réglementaire et stratégique. La directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) exige désormais aux entreprises d’intégrer des données environnementales fiables, y compris les émissions liées aux déplacements professionnels. Dans de nombreuses politiques de voyage, le suivi des émissions de CO₂ devient un KPI à part entière.
D’autre part, 46 %² des programmes voyages ont déjà mis la durabilité au cœur de leur stratégie, tandis que 44 % intègrent des initiatives vertes dans leurs politiques. Les entreprises les plus agiles adaptent leurs choix de prestataires, modes de transport ou classes autorisées pour aligner performance et responsabilité.
Nouvelles attentes des voyageurs
Le rapport Concur révèle que 97 % des voyageurs dans le monde sont au moins “quelque peu disposés” à voyager au cours des 12 prochains mois, malgré des perceptions parfois pessimistes de la part des DAF ou travel managers. Parmi eux, 94 % considèrent le voyage d’affaires “utile” (39 %) ou “essentiel” (55 %) à leur réussite.
En parallèle, les collaborateurs témoignent d’attentes plus exigeantes : plus d’options, davantage de personnalisation, transparence sur les choix (durabilité, confort) et mobile-first (validation, modification, accès aux informations en mobilité).
La planification des voyages tend par ailleurs à se rapprocher du moment de départ : les recherches³ pour des trajets de moins de six jours deviennent presque aussi fréquentes que pour des voyages entre 7 et 30 jours.
Les enjeux pour les entreprises
Dans un contexte de pressions budgétaires, le défi pour les entreprises est double : autoriser les déplacements nécessaires tout en maîtrisant les dépenses. En 2025, de nombreuses organisations adapteront leur politique de voyage pour encadrer davantage les choix (hébergement, classe, prestataires, durée).
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Le risque de non-conformité est élevé : sans automatisation ni contrôle, les aberrations (dépenses hors charte, réservations non autorisées) pèsent sur la rentabilité. Le bon outil de gestion des déplacements professionnels doit détecter automatiquement les écarts et proposer des alertes aux responsables.
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La sécurité des voyageurs est aussi un enjeu accru : risques géopolitiques, santé, annulations ou perturbations imprévues rendent indispensable une visibilité en temps réel sur les déplacements. Par ailleurs, les collaborateurs souhaitent pouvoir modifier ou adapter un voyage en cours, selon des imprévus (changement de réunion, prolongation bleisure, etc.).
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La flexibilité devient un critère de confiance : Les entreprises performantes anticipent les plans B, les options de remboursement, et les politiques de reprogrammation pour limiter le stress opérationnel tout en préservant le contrôle.
SAP Concur : votre allié stratégique
Face à la complexité croissante des voyages d’affaires 2025, les entreprises recherchent des solutions capables d’allier efficacité opérationnelle, conformité et visibilité budgétaire. Les directions financières et les travel managers ne peuvent plus se contenter d’un suivi réactif : ils doivent anticiper, automatiser et piloter en temps réel.
Concur Travel et TripLink
Concur Travel est le cœur du processus de réservation d’affaires : il offre une interface centralisée pour les vols, hôtels, transports terrestres selon la politique de voyage interne et les fournisseurs agréés.
L’extension TripLink permet de connecter des réservations effectuées en dehors du système Concur (via agences ou sites externes) pour qu’elles soient intégrées à la gouvernance globale. C’est une garantie que toute dépense voyage soit visible, même hors circuit.
Grâce à cette centralisation, les entreprises bénéficient d’une vue unifiée, d’un meilleur pouvoir de négociation, et d’un contrôle consolidé sur les choix voyageurs.
Intégration avec les politiques internes
Les solutions SAP Concur s’intègrent de façon transparente avec les politiques internes (plafonds, classes acceptées, prestataires privilégiés, limites d’émissions, etc.). Lorsqu’un collaborateur réserve, l’outil valide automatiquement la conformité ou signale les écarts avant que le coût soit engagé.
Cette intégration réduit le besoin de contrôles manuels, élimine les frais surprises et garantit que chaque réservation respecte la politique de voyage. C’est un gage de fiabilité pour les DAF, les responsables voyages et les directions opérationnelles.
Suivi des émissions CO₂ et reporting
Avec la montée en puissance des exigences RSE, le suivi de l’empreinte carbone des déplacements devient incontournable. SAP Concur permet de capturer automatiquement les données liées aux émissions (mode, distance, classe de transport), de les consolider dans des tableaux de bord et de les intégrer dans les reportings ESG de l’entreprise.
Ainsi, les décideurs disposent non seulement d’une visibilité sur les coûts financiers, mais aussi d’une cartographie environnementale fiable des voyages d’affaires 2025.
Comment gérer efficacement les voyages d’affaires ?
Gérer les voyages d’affaires 2025 ne consiste plus seulement à réserver des billets d’avion ou à négocier des tarifs préférentiels. Il s’agit d’un pilotage global, où se croisent enjeux financiers, réglementaires, environnementaux et humains.
Rôle du travel manager
Le travel manager joue un rôle stratégique :
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Concevoir ou adapter la politique de voyage
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Négocier avec les fournisseurs
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Veiller à la conformité et piloter les indicateurs (coût moyen par déplacement, taux de non-conformité, émissions CO₂).
Il est l’interface entre les utilisateurs, la finance, la direction générale et les prestataires. En 2025, le travel manager doit évoluer vers une posture de “coach / facilitateur”, capable d’accompagner les voyageurs, d’anticiper les besoins et de conseiller les directions sur les tendances (durabilité, automatisation, nouveaux marchés).
Outils et plateformes de gestion
Disposer d’un outil de gestion des déplacements professionnels (type SAP Concur) est désormais une condition sine qua non. Pour être efficace, la plateforme doit offrir une réservation intégrée, workflow de validation, intégration des réservations externes, contrôle de conformité, suivi carbone, reporting dynamique, et interface mobile pour les utilisateurs.
La capacité à interfacer l’outil avec les systèmes financiers (ERP) et RH devient également un critère différenciant : elle permet de consolider les données, d’automatiser les réconciliations et d’éviter les silos.
En 2025, les voyages d’affaires deviennent un levier de compétitivité, de cohésion et d’image pour l’entreprise. Entre la montée du bleisure, les impératifs de durabilité et l’essor de l’automatisation, le business travel management s’impose comme un domaine stratégique à part entière. Pour rester performantes, les organisations doivent adopter une approche intégrée : une politique de voyage claire, des processus digitalisés et une analyse continue des données.
FAQ
1. En quoi les voyages d’affaires de 2025 diffèrent-ils de ceux d’avant ?
Ils sont plus exigeants en matière d’expérience collaborateur, de durabilité, de flexibilité et d’automatisation. Le concept de bleisure se généralise, la planification devient plus tardive, et les entreprises doivent intégrer des données carbone dès l’étape de réservation.
2. Comment concilier contrôle budgétaire et liberté pour les voyageurs ?
La clé réside dans une politique de voyage bien définie, appliquée via un outil digital qui contrôle les écarts en temps réel. Le voyageur conserve un niveau d’autonomie, mais est guidé et limité dans ses choix pour garantir conformité et performance.
3. Quel rôle pour le travel manager dans ce contexte évolutif ?
Le travel manager devient un pivot stratégique : il pilote la politique, accompagne les voyageurs, négocie les partenariats, et analyse les indicateurs de performance financiers, opérationnels et environnementaux.
4. Quelles fonctionnalités doit offrir une plateforme de gestion de voyage moderne ?
Elle doit intégrer la réservation (vol, hôtel, transport), le workflow de validation, l’importation de réservations externes, le contrôle de conformité, le suivi carbone, des tableaux de bord dynamiques, et une interface mobile pour les validations et ajustements en déplacement.
5. Comment les entreprises peuvent-elles agir sur les émissions liées aux voyages ?
Elles doivent créer une politique intégrant une prise en compte carbone (priorité aux modes verts, plafonds d’émissions, compensation), mesurer les émissions réelles via l’outil voyage, et produire des reportings ESG fiables pour orienter leurs décisions stratégiques.
¹ https://www.businessinsider.com/summer-business-travel-demand-americans-2025-5
